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    Les petites demoiselles françaises. Wesh sa mère, mothaf*cka. (Solo RP.) WIPPPPP

    Morgan Landry
    Morgan Landry
    High Queen of Narnia


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    Post by Morgan Landry 3/11/2014, 7:37 am

    Je passais pas énormément de temps dans l'arsenal de la colo, vu que j'en avais pas vraiment besoin, n'empêche qu'aujourd'hui, j'avais décidé d'aller y faire un petit tour pour voir les différents types d'armes. Certes, j'avais ma propre arme, mais bon. Un peu de culture. En plus, le carquois que j'avais utilisé pour aller chasser avec un gars du bungalow d'Apollon et un autre type du bungalow d'Hermès était vide, et je devais aller le remplir.

    C'était une journée splendide; il faisait très chaud, le ciel était d'un bleu radieux pas même traversé du moindre nuage, grâce au climat magique de la colonie. Le bungalow d'Hécate avait une heure de libre avant le cours de forge, et au lieu d'aller me baigner dans le lac ou aller à la plage avec mes frères et soeurs, j'avais pris le sentier qui menait vers l'arène et continué jusqu'à l'arsenal.

    Le bâtiment ne ressemblait pas à grand-chose, comparé aux autres constructions de la colonie. Il était de plein-pied, avec un toit recouvert de tuiles rouges. Deux colonnes d'ordre dorique encadraient la porte de bois et il n'y avait que deux petites fenêtres. La porte grinça un peu lorsque je l'ouvris. Ici, il faisait nettement plus frais, et j'ai soupiré d'un air soulagé; la chaleur me tapait parfois un petit peu sur le système, même si je m'y étais entre-temps habituée.
    Dans l'entrepôt, il n'y avait personne à part une petite rouquine à l'air agressif qui examinait un étal de couteaux et de haches de jet. J'ai esquissé un petit sourire de salut auquel elle n'a pas répondu -- je ne sais même pas si elle m'a vue. Elle était trop occupée à tester un couteau à dents de scie sur le bois de l'étalage.

    Je suis partie du côté des arcs et carquois. Ici, il y en avait vraiment pour tous les goûts: arcs recurve, arcs olympiques en fibre de carbone, longbow, flatbow, compound.... Il y avait même quelques yumi, au cas où des pensionnaires originaires du Japon voulaient faire un peu de kyudo.
    J'ai pris un arc recurve au hasard (c'étaient ceux qu'on utilisait le plus pour les cours de tir à l'arc) ainsi que la dragonne qui allait avec. Après avoir enfilé la dragonne, j'ai tiré une flèche d'un carquois à côté de moi et l'ai encochée, la tenant en position de tir Méditerranéen. Personnellement, je n'arrivais pas à la tenir autrement, mais j'avais vu pas mal de types de chez les Apollon qui s'éclataient à essayer le tir mongol ou le tir placé. Ouaif. Sans moi. J'étais déjà assez nulle comme ça.
    J'ai bandé l'arc en cherchant une cible, malheureusement, il y avait de tout dans ce beau bâtiment, sauf de ça. Haussant les épaules, je baissé le bras, sorti le main de ma dragonne et remis l'arc à sa place. J'allais remettre la flèche dans son carquois lorsque j'ai remarqué qu'elle avait une coupe spéciale. Elle n'était pas triangulaire, comme toutes les autres pointes de flèche auxquelles j'avais eu affaire, celle-ci avait était forgée de manière ovale, toute dentelée avec des sortes de fins crochets sur les côtés.

    "Putain, c'est pas mal ça," ai-je murmuré lorsque je compris à quoi ça servait: arracher un maximum de chair à la victime si elle essayait de sortir la flèche.

    "Tu parles français?"

    J'ai relevé la tête. La rouquine me regardait; elle s'était désintéressée des armes de jet et tenait à présent à la main deux machettes qui n'avaient pas l'air très commode.
    Cependant, j'ai souri.

    "Ouais, toi aussi?" J'étais tellement heureuse de trouver une autre Française de ce camp où la majorité étaient anglophones que je ne me suis pas tout de suite rendue compte à quel point ma question était débile.

    "Ouaip." Elle a froncé les sourcils. "Donc t'es Française."

    Son ton était un petit peu menaçant, ce qui m'a étonné.

    "Euh, ouais, si on peut dire. Je suis à moitié, en fait, mi-Française, mi-Allemande." J'ai un peu ri. "Sincèrement, je me considère plus Allemande que Française."

    Elle a haussé des sourcils roux.

    "Ah bon? Comment ça se fait?"

    J'ai haussé les épaules. "J'ai vécu plus en Allemagne qu'en France. Et pis... j'aime pas trop le France. On est bon pour la gastronomie, les paysages et le patrimoine, mais le reste...."

    La rouquine a fait un truc qui m'a surpris: elle m'a adressé un énorme sourire.

    "J't'aime bien toi," a-t-elle fait en s'avançant vers moi. Elle portait des vêtements punk-militaires: un pantalon de treillis camouflage, une ceinture à piques avec une chaine sur le côté, des rangers et un débardeur à imprimé zombie qui ressemblait plutôt à un T-shirt dont on aurait coupé les manches. Ses poignets étaient entourés de bracelets dans le même ton que sa ceinture et elle avait des boucles argentées dans le cartilage des oreilles. Bien entendu, elle portait des armes: trois couteaux à sa ceinture plus une épée à sa taille, mais je doutais que ce soit tout.
    Cependant, ce qui attirait le plus mon attention, c'était le nombre incroyable de taches de rousseur qu'elle avait. C'était bien simple, il y en avait partout: son visage disparaissait presque dessous, et il y en avait plein sa gorge, ses épaules et ses bras. Ça lui donnait presque l'air joueur et enfantin si elle n'avait pas ces yeux d'un vert furieux réhaussés d'eyeliner noir et un rictus permanent. Quoique, son rictus s'étai un petit peu adouci maintenant.
    Un petit peu.

    "Tu t'appelles comment?"

    "Morgane. 'Fin, en fait je m'appelle Theano, mais c'est compliqué, donc appelle-moi juste Morgane," j'ai fait en riant un peu.

    "Ok, comme tu veux. Moi, c'est Chiara. J'suis du bungalow d'Arès."

    Tiens, c'est bizarre, j'm'en serais presque doutée.

    "Stylé. Moi, je bivouaque au bungalow vingt."

    "Hécate?"

    "Ouaip."

    Elle a plissé les yeux.

    "Attends voir... t'es arrivée récemment, non?"

    "Y a... environ un mois, ouais, pourquoi?"

    "Tu serais pas la meuf qui est partie en quête avec le gosse de Zeus et l'autre, là, le type des Kratos?"

    "Si." J'ai un peu rougi en disant ça, je ne saurais pas dire pourquoi. Peut-être le malaise que mes interlocuteurs me connaissent alors que moi, je n'avais aucune idée de qui ils étaient. Ou bien la fierté d'être revenue vivante.

    "Putaaaaain," a fait Chiara en souriant. "C'est sympa de te rencontrer! J'avais des copains qui ont parié sur votre retour, la plupart ont perdu."

    "Quoi on a tellement l'air de noobs?"

    Elle m'a regardé.

    "Oui."

    J'ai rigolé, puis elle aussi. Je ne pensais pas pouvoir trouver un enfant d'Arès sympathique, pour être honnête, vu la tête patibulaire qu'ils ont et leurs rictus éternels.

    "Sympa."

    "Non, mais t'inquiète. Ici, tout le monde est un noob à part si a) ils ont participé pendant la guerre des Titans ou b) ils ont fait une quête. Toi, t'es dans la catégorie b) donc t'es plus une noob." Elle m'a donné une tape sur l'épaule. "Sinon, ç'aurait été direction les toilettes! Et la tête dedans."

    "Ouais, j'ai entendu parler de votre, euh, rituel d'accueil."

    Elle m'a gratifiée d'un court regard mauvais bientôt remplacé par un autre rire. Elle était presque jolie quand elle riait, peut-être parce qu'elle perdait son air agressif et brutal. J'ai rigolé avec elle, puis je lui ai donné un petit sourire en coin en m'asseyant sur le coin d'une table sur laquelle reposaient une douzaine d'épées.

    "Et toi?"

    "Et moi quoi?"

    "Bin... tu parles français mais t'as pas l'air d'aimer la France, comment ça se fait?"

    Elle m'a donné un sourire presque suffisant, cette fois-ci.

    "Chuis Corse et Bretonne," a-t-elle déclaré en inspectant ses ongles.

    "Ah, bin tu m'étonnes, alors," j'ai fait en éclatant de rire, puis je me suis calmée en la dévisageant. "Attends, Corse et Bretonne? Mais putain, mais c'est génial!" Je lui ai décoché un énorme sourire. "T'as même pas idée à quelle point j'adore la Bretagne! D'ailleurs, je suis un peu Bretonne du côté de ma mère. Et la Corse! Je vénère la Corse! Avec les vendettas et les armes non déclarées et votre fromage de ouf et votre saucisson.... non mais vraiment, je peux m'installer quand?"

    Elle m'a écoutée faire ma tirade avec des yeux ronds.

    "Attends... t'es sérieuse là?"

    "Pourquoi pas?"

    "Chaque fois que je rencontrais des Français, que ce soit avec ou sans mes potes, ils nous ont toujours traités comme de la mer*e sur le trottoir, à Ajaccio. Ils nous prennent pour des fous qui tirent dans tous les sens."

    "Pinzuti," ai-je simplement commenté.

    Là, on aurait dit qu'elle avait carrément du mal à respirer. C'était presque beau à voir.

    "Putain... mais qui t'a appris ce mot-là?"

    "J'ai une pote qui est Corse. Famille Biancarelli."

    "Ah non mais là, je t'épouse!" Elle m'a donné une plus grande tape sur l'épaule. J'ai eu l'impression d'entendre un craquement, mais c'était surement mon imagination. J'ai étouffé le 'Aïeeuhhh' qui me montait aux lèvres et lui ai rendu sa tape. "C'est génial!"

    "Tu les connais?"

    "Ouais, quelques-uns. On les reconnaît aux yeux et à la bouche," a-t-elle dit en esquissant un méchant sourire. "Et lorsqu'il y en a un avec une mèche blanche, on peut plus se tromper."

    "Ma pote n'a pas de mèche blanche, mais son cousin l'a, je pense. Enfin. T'es ici depuis combien de temps?"

    "Ici, genre, à la colo,?"

    "Ouais."

    "Oh, ça doit faire.... neuf ans?" a-t-elle fait en se frottant la nuque sous ses épaisses boucles cuivrées. "Ouais, je suis arrivée ici quand j'avais huit ans."

      Current date/time is 4/27/2024, 1:01 am